Sylvie Fischer-Desuzinge
La parfumerie fine est sa spécialité, mais elle a également appris à composer des fragrances pour des cosmétiques de marques de luxe.
En un mot, Sylvie Fischer se distingue : sa mère était parfumeuse-créatrice et Sylvie travaille toujours pour l'entreprise qui l'a formée il y a 35 ans, deux choses très inhabituelles.
C'est peut-être le fait qu'elle soit venue au monde un 14 juillet qui a marqué son destin, qui sait ? Son avenir était tout tracé et, bien qu'une carrière de juge des enfants lui ait semblé attrayante pendant un certain temps, ses emplois de vacances étaient chez Robertet et à l'IFF. Inscrite à l'ISIP après le baccalauréat, elle doit trouver un plan B lorsque l'école de parfumerie cesse d'admettre des étudiants pendant trois ans pour devenir l'ISIPCA afin de former des étudiants titulaires d'un baccalauréat et de deux années d'études universitaires et d'un diplôme scientifique.
Le parfumeur Pierre Bourdon la prend sous sa tutelle et la forme pendant un an à Takasago. Son deuxième mentor n'est autre que Michel Almairac, arrivé dans l'entreprise le même jour que Sylvie. "Ils m'ont tous deux convaincue que je gagnerais trois ans et ils ont eu raison. Ils m'ont appris la théorie et la pratique. La meilleure école qui soit, sans aucun doute. C'était en 1982, et Sylvie Fischer est toujours chez Takasago.
La parfumerie fine est sa spécialité, mais elle a aussi appris à composer des fragrances pour des cosmétiques de marques de luxe. C'est un métier exigeant, un défi permanent qui demande de la passion et un investissement considérable en temps, en énergie et en capacité à rester calme et à gérer les frustrations inhérentes à ce métier qu'elle aime.
