Les notes vertes donnent aux parfums une qualité vibrante, rafraîchissante et énergisante. Revitalisantes, fraîches et effusives, les notes vertes se déploient en notes de tête, s’attardant furtivement dans les accords féminins et masculins. Cette note vive rappelle la nature et le parfum des feuilles, du feuillage ou de la mousse, entre autres facettes végétales. Une note spontanée utilisée dans des accords dynamiques.
Les senteurs rafraîchissantes des notes vertes ont acquis leurs lettres de noblesse après la Seconde Guerre mondiale, à un moment où le monde avait véritablement besoin d’une bouffée d’air frais. Avant cette période, les notes animales étaient en vogue, avec la civette, le musc, le castoréum, l’ambre gris et l’hyraceum. Le couturier Pierre Balmain a été le premier à populariser un parfum plus rafraîchissant. En collaboration avec Germaine Cellier, parfumeuse et chimiste française, la maison a signé Vent Vert en 1947, marquant ainsi un tournant culturel dans le monde de la parfumerie, qui s’intéresserait désormais aux notes vertes et terreuses. À cette époque, l’essence de galbanum était particulièrement appréciée et on la retrouvait mêlée à d’autres notes, comme le basilic, dans de célèbres compositions.
Effusives, les notes vertes incarnent la jeunesse et sont souvent définies comme spontanées et énergisantes : un véritable symbole de croissance, de renouvellement et de renaissance. Elles dérivent de feuilles de plantes, de résines ou de molécules de synthèse. De nombreux accords peuvent être classés comme des notes vertes, comme par exemple les racines d’angélique, le bambou, le bourgeon de cassis, l’herbe coupée, la feuille de figuier ou encore le galbanum.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Germaine Cellier invente une nouvelle famille de parfums floraux: les fleuris-verts. Vent vert contient une overdose de 8% de galbanum, soutenu par la jacinthe dans une fraicheur verte fusante et très naturelle.
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